Discours : Discurso en la Asemblea General de las Naciones Unidas; Intervención en la Asamblea General de las naciones Unidas en uso del derecho de replica
Référence
TitreDiscurso en la Asemblea General de las Naciones Unidas; Intervención en la Asamblea General de las naciones Unidas en uso del derecho de replica
AuteurChe Guevara
Date0000-00-00
Lieu
Résumé
Les deux discours suivants ont été prononcés le 11 décembre 1964 à l'assemblée générale des Nations unies. Ces deux discours sont beaucoup moins économiques que politiques. Le Che va se lancer dans une grande allocution à la défense de Cuba mais qui sera par ricochet une attaque sans demie mesure des États-Unis. Il est certain qu'il traite surtout de Cuba mais son internationalisme est constamment présent. Dès le départ, il réaffirme l'appartenance de Cuba au groupe des nations non alignées qui luttent contre l'impérialisme, le colonialisme et le néocolonialisme. Le Che affirme sa volonté de voir la paix dans le monde instaurée et croît en une coexistence pacifique. Cependant, si il croit en la coexistence entre puissants et faibles, il ne peut tolérer une coexistence entre exploiteurs et exploités. Pour lui, tout pays, selon le principe des Nations unies, a le droit à la pleine indépendance contre toute forme d'oppression coloniale. Dans cette logique, il se prononce en faveur du désarmement complet et général (armement nucléaire et conventionnel) et de l'arrêt des essais nucléaires. Toujours dans le but de cette coexistence pacifique, il propose une reconnaissance de la république populaire de Chine et des deux Allemagne (RFA et RDA).
Après ce panorama international, il se centre sur Cuba et commence sa critique des États-Unis. Il dénonce le blocus américain qui en plus du blocus économique vient d'interdire la vente de médicaments à Cuba. Ainsi, il revendique cinq points aux Nations unies : tout d'abord la fin du blocus économique, la fin des activités subversives et des attaques pirates contre Cuba, pour la fin de la violation de l'espace aérien et maritime par les avions et bateaux de guerre américains. Et pour finir, le retrait de la base de Guantanamo qui sera rendue à Cuba selon le principe des Nations unies qui affirment que l'occupation d'une base militaire étrangère constitue un moyen de pression sur les nations et gêne leur émancipation et leur développement.
Ensuite, il affirme son américanisme et son internationalisme, tous les pays d'Amérique latine sont unis par la langue et la culture. Le Che souhaite seulement libérer l'Amérique latine du joug colonial nord-américain et insiste sur sa solidarité avec les peuples qui luttent pour leur libération. Il accuse les États-Unis de ne pas être « le gendarme de la liberté » mais le responsable de l'exploitation et de l'oppression contre « les peuples du monde et contre une bonne partie de son peuple. Les États-Unis sont les gendarmes de la répression dans le monde entier ».
Che Guevara est argentin, cubain mais aussi patriote de l'Amérique latine et il est prêt à donner sa vie pour la libération de n'importe quel pays de son Amérique. Il conclut sur le fait qu'à partir de maintenant l'Histoire devra compter sur les pauvres d'Amérique, sur les exploités qui ont décidé de commencer à écrire leur histoire en s'éveillant de ce sommeil imposé par l'impérialisme américain.
Che Guevara réaffirme sa foi en l'homme et ses idéaux mais aussi son mépris le plus profond pour l'impérialisme américain.
Remarque
Un discours politique engagé, profond et convaincu. Un Che Guevara intègre et fidèle à ses idéaux.
Contenu
Patriotisme latinoaméricain, non-alignement et esprit tiers-mondiste sont ici associés à son antiaméricanisme et plus généralement à son anti-impérialisme.

Page générée en 0.205 secondes